Quand le burn out frappe votre vie… (4)

Vous avez terminé votre liste ?
Fait un pas de côté ?
… Les croyances et les préjugés ont la vie dure ?

Ne vous laissez pas submerger !
Vous avez fait un pas énorme. Vous les avez identifiés 🙂

Commandez des a présent votre passeport du mieux être : renforcer chaque jour l’estime de soi.

– oser
– imaginer
– rêver

… Et même si les débuts sont difficiles, PERSÉVÉREZ !
Rien ne vous colle à la peau indéfiniment !
Gardez les yeux ouverts et savourez l’instant présent …

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Quand le burn out frappe votre vie… (3)

La semaine dernière, j’ai survolé l’idée des valeurs. Faire de la résistance et aller à l’encontre de celles-ci. Cette idée ouvre l’espace au conflit de valeurs.

Ce conflit s’installe progressivement. Vous cumulez les tâches professionnelles, sociales ou familiales qui, dans un premier temps, vont donner l’illusion de combler un « vide naissant ». Le réveil va être à l’image de :

  • « Où je me situe dans ce chaos ? »
  • « De quoi ai-je besoin ? »
  • « Quelles sont mes envies profondes ? » etc…

Ces questions qui peuvent s’étendre à l’infini et qui, sans réponses immédiates, donnent naissance au sentiment désagréable de détresse morale !

Rassurez-vous, ce sentiment ne va pas vous coller à la peau indéfiniment ! Il n’est qu’une alerte supplémentaire qui vous prévient de ralentir le rythme… Et de retrouver votre rythme personnel !

ARRETEZ, et détachez-vous de l’idée culpabilisante que vous êtes en train de quitter le navire ! Dressez plutôt une liste de vos priorités, posez là… et faites un pas de côté ! Soufflez quelques instants et revenez à votre liste et revisitez la une nouvelle fois ! Vous allez être surpris de ce que vous allez, peut-être, décider d’abandonner…

Accepter de conclure honorablement peut dévoiler un sentiment d’amertume. Ne vous y attachez pas, il n’est que temporaire. Servez-vous de l’élan que vous offre cet espace nouveau et commencez par faire un pas…

Un pas après l’autre 🙂

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Quand le burn out frappe votre vie… (2)

Dans mon précédent article, je vous parlais des effets du burn out, qui bien que très proches, sont dissociables de ceux d’une dépression nerveuse.

Dans le cas d’un arrêt de travail dans le cadre d’un burn out, la personne accepte difficilement cet arrêt brutal de suractivité et culpabilise. Dans le cadre d’une dépression, le soulagement semble plus rapidement perceptible.

Exposé à long terme, on n’échappera pas à la désagréable compagnie de sentiment de fatigue extrême, de tristesse, perte ou prise de poids, sommeils non réparateur, des difficultés de concentration, une baisse de l’estime de soi, des pensées dépressives et un épuisement des ressources émotionnelles.

Les évitements que votre mental va adopter vont être destinés à mettre de la distance avec les autres. Ce qui va entraîner progressivement un isolement, de l’anxiété, irritabilité, un manque d’implication et une baisse de la satisfaction au travail.

Le tableau n’est pas très réjouissant et laisse envisager une impossibilité immédiate de reprendre pied. DETROMPEZ VOUS ! Bien que sur l’instante vous allez ressentir la douleur d’une plaie marquée au fer rouge, sa cicatrisation progressive va vous permettre d’en savoir plus sur vous-même et d’en ressortir grandi et plus fort.

Bien sûr, ce cheminement va vous demander d’être acteur de votre vie, des efforts, de la persévérance, d’oser aller vers l’inconnu. Mais cet apprentissage sera moins difficile que celui d’aller à l’encontre de ses valeurs.

Confucius disait : « Lorsque l’être est prêt, la voie apparait »

Quand le tourbillon des émotions est en marche, il est difficile d’apercevoir cette voie, ou seulement de l’envisager. Pourtant, elle pointe son nez ! Il va falloir pour cela ralentir le rythme, parce que le vacarme émotionnel demande a être assimilé.

L’émotion vous informe et permet de décrypter ce qui vous arrive. Elle vous aide à vous améliorer.

Pour cela, il faut aussi prendre le temps de rétablir la communication avec ce corps.

Avant de poursuivre sur les bienfaits de la méditation de pleine conscience dans un prochain article, vous pouvez d’ores et déjà pratiquer l’exercice simple de l’Arbre pour retrouver votre enracinement.

Isolez vous dans un endroit sécure (pour vous) et si possible déchaussez-vous. Fermez les yeux. Prenez dans un premier temps quelques respirations plus profondes (3 ou quatre), puis revenez à une respiration sans effort.

Ecartez légèrement vos pieds et visualisez l’arbre. Visualisez du mieux que vous pouvez ses racines qui partent de vos pieds vers la terre. Ressentez la stabilité de cet ancrage.

Visualisez maintenant ses branches qui partent vers le ciel, ouvrez-vous au ciel et étendez cette énergie autour de vous. Englobez tout votre corps de cette énergie et ressentez.

Terminez l’exercice par quelques respirations plus profondes et ouvrez les yeux.

Restez quelques minutes dans cette nouvelle énergie avant de repartir à vos activités, et répétez si besoin l’exercice une nouvelle fois dans la journée ou soirée.

Nous nous retrouverons dans mon prochain article et gardez en tête que vous êtes l’acteur de votre vie. C’EST VOUS QUI DECIDEZ !

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Quand le burn out frappe votre vie…

Le burn out ce n’est pas une mauvaise grippe. Vous ne vous levez pas un matin avec de la fièvre, des courbatures et l’impossibilité de vous sortir du lit ! Il s’installe progressivement dans votre vie… Sans bruit et sans violence ! Il ressemble plutôt à un « ami » au départ, puisqu’il alimente votre corps d’une énergie de combattant. Puis très vite cet allié se démarque par sa surcharge émotionnelle de mauvais stress. Et là il vous dévaste…

On perd pied, on culpabilise, on a honte de ne pas y arriver… De ne plus y arriver !

Problème de concentration, nervosité accrue, estime de soi en baisse, crise de panique… Le package nous est livré sans accusé de réception ! Notre monde émotionnel se teinte de couleurs sombres et le chemin devient soudainement un fil tendu si mince, qu’il n’est presque plus possible d’avancer ou de reculer. La machine infernale nous broie avec violence…

Il ne nous reste plus qu’à recommencer… Mais comment ? Comment recommencer quand la difficulté de ne plus jamais être comme avant semble incontournable ? Comment se retrouver, se reconstruire, quand on a le sentiment que l’effort est assimilé à un muscle, et que ce muscle a brûlé dans notre corps ?

Certes le chemin est long et difficile, mais il est possible !

Je pense que la première chose à faire et d’accepter le changement. Ce corps qui réagit en mettant sans dessus dessous notre monde émotionnel n’est pas un ennemi… Il nous protège ! C’est difficile à « entendre » quand on descend les escaliers en cascade, mais lui, fait son travail. Imaginez-vous dans un train propulsé à grande vitesse. Quelqu’un tire à votre insu sur l’arrêt d’urgence. Je vous mets au défi de ne pas perdre l’équilibre ! Et bien, il s’agit de la même chose. Votre corps a tiré l’arrêt d’urgence, estimant que le danger pour sa survie était imminent…

Et là, c’est la panique ! Il nous faut, malgré le sentiment tenace que tout est fini, co-naître à nouveau à ce corps et rebrancher avec patience et bienveillance les fils conducteurs de notre monde émotionnel et renaître à nous-même !

Malgré le désordre ambiant qui règne en nous, la voie que nous ne voyons pas tout de suite et celle de la possibilité de renaître au plus près de soi et de nos véritables besoins !

La première chose à faire, la plus importante à mon sens, est de ne pas s’isoler ! N’ayez aucune honte à en parler à vos proches, votre médecin généraliste ou médecin du travail. Cherchez votre béquille pour affronter les vents violents. Et surtout, levez le voile de la culpabilité. VOUS N’AVEZ RIEN FAIT DE MAL ! Vous n’êtes pas seul responsable de ce qui arrive. Il ne s’agit pas de partir en guerre contre le monde extérieur, mais d’arrêter la guerre contre soi !

Exit les :

  • Je ne suis pas assez…
  • Je ne suis plus…
  • Je n’arrive plus à…
  • Je ne serai plus comme…
  • Etc…

VOUS N’AVEZ PAS PERDU L’ESSENTIEL DE VOUS-MEME, VOTRE FORCE ! La tempête va se calmer et vous allez découvrir le meilleur de vous-même. VOTRE NATURE PROFONDE !

Dans mon prochain article, nous allons voir comment il est possible de rester ancré dans cette tempête.

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L’éblouissement de l’être !

Ça laisse rêveur… Songeur…
N’est çe pas mettre aussi la barre trop haute ? Toujours plus vite ? Toujours plus loin ?
C’est toute la difficulté de co-naître notre motivation « juste ».
Tic tac tic tac … Le temps court après nous tous !
Que cherchons nous ? Que voulons nous atteindre ? Et dans quel but ?
Il me revient à l’esprit une phrase entendue maintes fois il y a près de 20 ans, lors d’enseignements sur la méditation :
Rien a vouloir
Rien a forcer
Tout est déjà la…
Il y a deux ans, je vivais à une expérience d’immersion chamanique au tambour sans my attendre, étant présente pour accompagner une amie très malade. Ce fut une expérience magnifique et troublante a la fois, mais néanmoins un cadeau de la vie.
Il y a quelques mois je décidais de m’initier au voyage au tambour. Je ressentis le premier jour un sentiment de frustration. Je compris alors que j’étais en attente. Je voulais revivre cette expérience inattendue avec autant d’intensité ! Il me fallut lâcher prise pour accéder à nouveau à cet état de conscience modifié.
Je réalisais alors que je n’étais pas là pour entendre ou voir je ne sais quoi, mais être simplement présente, en toute conscience, a ce qui est…
L’éblouissement, comme je l’entend, n’est donc pas disparaître derrière un état ou une expérience, mais vivre intensément sa multi dimensionnalite…
Tout est déjà la…

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La plume pleure… mais ne meurt pas…

Cette dernière semaine fut difficile, émouvante et a blessé le cœur d’une France rassemblée hier pour défendre un droit fondamental, s’opposer à la barbarie et s’unir face à l’ignominie de la bêtise et cruauté humaine.

« La liberté d’expression est la base des droits de l’homme, le fondement de tout sentiment humain, la mère de la vérité – Liu Xiaobo »

Cette France que je pensais parfois endormie, soumise, s’est réveillée et a montré au monde sa plus belle « arme ». Celle de l’amour, de la compassion, de l’union et du partage sans distinction.

Cette France que mes grands-parents ont choisie dans les années 30 pour y construire un avenir meilleur pour nous les générations à venir…

Alors oui « I have a Dream – M.L.King »… et ce rêve me conduit chaque jour à penser que « Je rêve d’un monde où chacun connaîtra le doux chemin de la liberté –  Langston Hughes » et je revendique que « L’amour est un mot de lumière écrit pas une main de lumière sur une page de lumière – K. Gibran », et qu’il possible de « Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu’il est possible de faire, et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir – St François d’Assise » !

J’ai appris et je continuerai de transmettre que « Tout être humain, quelle que soit son origine ou sa situation sociale, à droit au respect – Sithu U Thant » et qu’il est important de comprendre que « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde – M. Gandhi»…

Je reprends ici les quelques lignes d’un article que j’avais publié il y a quelques mois sur le libre arbitre :

Le libre arbitre semble étroitement lié avec cette façon de ne pas vivre dans « l’ignorance » de nos actes.

Accepter les règles, c’est être libre, et cette réalité entendue peut rendre l’obstacle moins lourd… parce que nous avons cherché notre réponse à l’intérieur de nous-même. C’est ce qui nous rend responsable de notre bonheur présent et futur.

Je terminerai à nouveau sur cette citation de l’Abbé Pierre : « On ne peut être heureux sans les autres »

Merci à vous, merci à nous, merci au monde qui, ces derniers jours, a su me redonner l’élan nécessaire de continuer à m’accrocher à ce qu’il y a de meilleurs en l’être humain… L’amour ! 🙂

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Loup & Cie…

Quelque part dans l’univers, très loin de notre planète terre… Un univers teinté de couleur bleu éclatant, jaune étincelant, avec des touches de noir et de gris. L’univers fantastique de la famille Youpala pépé !

Vous ne les connaissez sûrement pas, mais je m’attelle aujourd’hui à vous raconter leur histoire, parce que quoi que l’on en dise, les histoires des uns et des autres sont toujours des histoires avec des légendes personnelles très particulières…

Sur cette minuscule planète (je ne citerai pas de nom car elle ne m’apparaît que par cycle de dix ans au bout de ma petite lunette d’astronome), je pouvais voir vivre ces personnages si singuliers mais tellement attachants ! Il y avait donc papa Youpala pépé, un homme mystérieux, qui savait être par intermittence très taquin, mais qui surtout donnait l’image d’un homme peu satisfait, comme certains êtres humains qui ont l’impression de ne pas avoir réussi leur vie…

Maman Youpala pépé, elle, était discrète ! On aurait pu dire d’elle qu’elle n’existait pas réellement tellement elle avait cette tendance à se mettre aux services des autres, à accepter les reproches ! Pourtant à l’observer de plus prêt, et ceux durant plusieurs décennies (eh oui il ne parait pas mais je suis une grande dame), elle semblait tout à fait satisfaite de sa vie et s’accommodait parfaitement de ces parasites !

Donc comme je vous le disais toutes les décennies, pour un temps donné de trente un jours, et ceux sur une quarantaine d’années, à compter que ma première rencontre avec cette famille remonte à l’époque des mes quarante huit ans… Faites donc le calcul, je suis âgée mais toutes mes facultés du souvenir sont intactes pour ne pas oublier un détail qui pourrait changer le cours de leur histoire…

Donc commençons par le début ; un soir d’été où lasse de ma journée de travail dans une usine de manufacture, me prélassant sur la balancelle dans mon jardin, j’aperçus une ombre se faufilait sur le terrasse. Je restais quelques instants sur la réserve, puis je pris mon courage à deux mains et j’allais voir de plus prés. Je découvris un paquet sur le devant de leur porte avec mon prénom noté dessus. Il était noté plus exactement : « Pour Yella, belle fleur d’Irlande, qui ne voit pas encore l’univers et ses possibles… ». Hésitante, je me mis tout de même à ouvrir le présent et je découvris avec stupeur un magnifique télescope de bois précieux. Ni nom, ni indice ne pouvait me permettre de découvrir de qui venait ce cadeau. Je n’en fis pas une affaire, je me mis plutôt, à partir de ce soir là, à découvrir l’univers… Je n’eus pas de relâche à observer les étoiles durant une bonne quinzaine, quand tout à coup je pus apercevoir, parmi une multitude d’étoiles plus scintillantes les unes que les autres, une planète en mouvement. Après quelques ajustements, je pus enfin distinguer avec une précision remarquable les Youpala pépé en activité effervescente sur une petite parcelle de terre bien ordonnée !

Et ceci, bien évidemment, pendant trente un jours, où je pus découvrir et « entendre » (et oui nous avons quelques ressources non utilisées) cette petite famille, pas triste du tout. Nous connaissons donc le père « Patricio », la mère « Térésa », et se cachait les premiers temps derrière le seul arbre de la propriété « Gracilla » leur fille. S’affairaient autour d’eux, « Vérona » la chienne fidèle et parfois exubérante, cochon, poules et canards, et plus loin, derrière une barrière imaginaire, « Savant » le loup aux pattes blanches.

Mais revenons à cet arbre, seul et unique sur cette parcelle, un tronc gigantesque avec une circonférence indéfinissable. Majestueux, doté d’une écorce sans faille et luisante. De tous ses angles, on ne pouvait apercevoir ce qui se passait à ses abords, parfaite cachette sur un terrain désert pour s’isoler un peu. Voici où, enveloppée d’un plaid multicolore, Gracilla passait des heures jouant à cache cache avec Monsieur SAVANT. Ce loup, qui ne savait pas faire figure attristée, essayait désespérément de communiquer. Montrant patte blanche à cette petite fille apeurée. Je ne connaissais pas tout de leur histoire. L’avait-il par le passé maltraitée, mordue ? J’étais bien plus intrigué par le fait que ce loup ne dépassait jamais la ligne imaginaire. Qu’avait-il de si important à lui dire, pour passer des heures à l’observer ? Qu’avait-elle de si important à protéger pour ne pas oser sans approcher ?

Je compris bien plus tard qu’il s’agissait en fait de simple et stupide consigne… et bien évidemment, idées reçues… Entendons nous bien les loups mordent…

Quelques fois dans la journée, Gracilla sortait de son espace pour s’adonner aux tâches familiales ! Le meneur d’ordre était toujours son père et chacun s’exécutait. Il y avait bien sûr plus de réprimande que de félicitations mais chacun semblait s’en accommoder. Térésa l’aimait. C’était tellement naturel, qu’on pouvait presque se demandait ce qu’était l’amour ! Gracilla, elle, avait beaucoup plus de mal à s’épanouir auprès de lui, mais elle lui vouait, par son éducation, un amour filial sans condition.

Et j’observais durant trente un jours le spectacle que m’offrait cette famille « presque » tranquille… Puis plus rien… Et une décennie plus tard, je retrouvais Patricio bêchant avec hargne son jardin, quelques traits de son visage s’étant épaissi. Térésa, s’affairant à ses rituels domestiques d’une vie bien complète, les traits s’épanouissant de jour en jour. L’arbre gigantesque toujours aussi vert et fort, cachant derrière son écorce solide, le petit corps de Gracilla, les traits en quête de liberté. N’oublions pas Monsieur SAVANT, patte blanche en avant, toujours pas autorisé à s’exprimer…

Je pensais bien souvent « Quel dommage ! » mais les trente et un jours s’étaient écoulés…

Quelle importance, me direz-vous, ai-je pu accorder à ces rendez-vous décimaux nocturnes durant une vie entière ? Et bien je vous répondrai que l’important pour moi fut toute cette force que ces personnages ont décuplée durant quarante décennies à s’éviter cordialement et à éviter de penser autrement ! Et je vécus par procuration quarante fois trente un jours de leur vie, sans pouvoir leur dire qu’il était possible de penser autrement, de vivre librement et surtout de s’aimer autrement…

Triste fin me direz vous ? Et bien détrompez-vous je ne perds pas la mémoire et je vous avais annoncé une quarantième décennie. Entre temps bien entendu ma vie aussi avait changée, évoluée, s’était élargie, agrandie… mais là n’est pas le plus important. Le plus important finalement se cachait quelque part derrière cet immense arbre. Parce que malgré le sentiment que tout était immuable, derrière cet arbre Gracilla grandissait, grandissait et grandissait encore. Elle grandissait tellement que cet espace imaginaire, imperceptible à l’œil humain… Cet espace qui la séparait de Monsieur SAVANT aux pattes blanches, n’existait plus. Elle le l’avait enfin rencontré. Elle avait autorisé ce partage et, de ce fait, rassemblait ce qui en fait lui appartenait depuis bien longtemps déjà. Pour cela elle avait entendu ce courage qu’il avait à lui donner, ce plaisir de la vie qu’il voulait lui faire goûter…

C’est pour cela que le trente unième jour de cette quarantième décennie j’ai assisté au départ de Gracilla. Je vis sa mère Térésa lui donner des ailes pour se mouvoir dans la vie et je vis Patricio, son père, le visage fermé et les yeux plein de reproches la regarder partir. Pourtant Gracilla marchait le buste droit, le regard vif et l’esprit ouvert vers sa propre vie. Comment ne peut elle pas être bancale me direz vous ? Tout simplement parce que ce loup à pattes blanches qui l’a terrifié durant ces quatre décennies, Gracilla savait que c’était son père qui lui avait donné…

Une morale à cette histoire ? Sûrement pas, seulement le plaisir de croire que ce cadeau que l’on m’a fait il y a bien longtemps m’a permis de comprendre que si nous ne pouvons pas agir sur tout, nous pouvons au moins agir sur notre propre vie.

Je vous laisse penser positif… Pour le reste, si vous rencontrez au détour d’une rue Gracilla, elle sera à l’image de cette lumière que nous possédons tous… Qui n’a pas une famille Youpala pépé quelque part dans un coin de sa tête…

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L’ETRE HUMAIN ET LE MYSTERE

A l’heure où tout est accessible avec un simple clic sur la toile, aurions-nous perdu le goût de l’enchantement ? Nos illusions ?
Cette réflexion m’interpelle… Alors pourquoi ?
Sommes-nous « conditionnés » au point parfois de tenter d’ignorer ou refouler cette part de mystère qui nous appelle ? Interpelle ? Ou intrigue ?
Ou bien, avons-nous tout simplement honte de la dévoiler, craignant de la sorte de ne plus faire partie du « monde » qui nous a construits ?
Je pense que la part de mystère qui nous habite et vraiment une affaire personnelle. Il faut se faire confiance et expérimenter. Et… s’approprier, avec recul et discernement, ce qui nous éclaire.
Il reste évident qu’aujourd’hui beaucoup de méthodes nous sont offertes et nous pourrions rapidement nous perdre en chemin. Il me semble essentiel, pour bien guider notre navire, de conserver le libre arbitre et de faire confiance à notre jugement.
Je reste convaincu que lorsque nous sommes prêts pour l’aventure, la vie se charge de nous ouvrir la route enchanteresse du mystère…
Alors… Gardons notre boussole et glissons sur les flots…

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« ? »

« Le point d’interrogation ne sert à rien ! »…
Cette affirmation lâchait avec aisance me laisse perplexe ! Elle révolutionne ma « croyance » de nous savoir tous attachés à l’interrogation.
Bien sûr, douter de tout reviendrait à ne plus rien affirmer…
Mais alors pour me semble t’il nécessaire à notre cheminement ? A quoi sert-il ?
Dans le mouvement de nos relations extérieures, il semble délimiter notre espace de liberté… Notre liberté ne s’arrête t’elle pas où commence celles des autres ? Et inversement ! Mais nous même ?
Si nous avons faim ou soif. Si nous voulons… Espérons… Désirons… Notre intuition répond à nos besoins. La conscience de soi ouvre l’espace nécessaire à celle-ci.
Alors le point d’interrogation : clef de l’acte de penser ?
Douter nous ferait-il renoncer à la vérité ou alors… Commencer à la chercher ?
Le doute ressemblerait alors à un désir d’ouvrir le champ des possibles…
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Glissons…

« Je pense que je vais exploser ! Ou imploser…. » Qu’est ce qui se passe après que tout foute le camp ? Qu’est ce qui se passe quand le socle s’effrite inexorablement ? On glisse ?
Alors allons y… Glissons… Laissons derrière ce qui n’est plus et… Recommençons !
J’observe… J épie …. J’ouvre les yeux… Et je vois la vie en mouvement !
Cette vie qui appelle au changement ! Cette vie qui enseigne que le changement, c’est quand on le décide !
La pollution « énergétique » a laquelle on s’accroche… s’estompe !
A quoi résiste-t-on le plus finalement ?
Au changement ?
A des liens qui sont devenus obsolètes, parce qu’abimes par le temps ?
Au confort qui n’est plus qu’une prison ?
Une seule chaîne à tout cela. La peur !
Celle de ne plus avoir, de ne plus retrouver les mêmes sensations, les mêmes plaisirs, mais aussi les mêmes déplaisirs.
Je glisse alors… Glisser n’est pas tomber ! Glisser c’est aussi se donner une chance de s’apercevoir que le changement qui s’opère est peut être porteur d’une immensité de possibilité !
J’observe alors… J épie encore… J’ouvre les yeux enfin…

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